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lundi 2 février 2015

CTE DU 11/12/14

                                             Centre Hospitalier de Valence
É : 04 75 75 75 24
Ê : 04 75 75 74 23
Permanences : mardi et jeudi
De 14 h à 17 h



COMPTE-RENDU du CTE du 11 Décembre 2014
Bilan des 12 h15 en Réanimation-USC
Les 12 h15  ont été mises en place en Réanimation-USC depuis le 6 janvier 2014. Ce bilan a été élaboré à partir d’un questionnaire collecté entre le 6 et le 23 mai 2014, et portant sur les thèmes suivants : la prise en charge des patients, l’organisation du travail, la satisfaction au travail, la vie personnelle et les propositions d’amélioration, avec un taux de retour de 82.35 %.
Les agents souhaitent poursuivre en 12h15 à 80%..
La CGT rappelle qu’il s’agit d’un horaire en 12 h 15, donc illégal( non respect de la loi sur l’amplitude du temps de travail), s’étonne que ce bilan ne soit présenté qu’en décembre alors que les questionnaires ont été recueillis en mai, et constate que sur les différents thèmes les réponses ne sont pas franchement positives
Le directeur rappelle qu’il a pris la décision de valider l’horaire en 12 H 15.
Les examens d’imagerie  sont demandés entre 12 et 14 h cela est en discussion avec le service concerné.
Concernant les dépassements d’horaire, il n’y aurait pas plus de dépassement qu’auparavant.
Les organisations syndicales auraient souhaité une distinction entre les réponses des IDE et des AS.

Point sur le projet d’établissement dont le projet social
Organisation de la prochaine étape : programmation de dates pour la mise en place des premières actions
La DRH rappelle l’élaboration du projet social à l’issue de 6 réunions du groupe Projet Social, en collaboration avec les organisations syndicales, établi en comparaison du précédent, et du maintien de l’attractivité et de la fidélisation du personnel de l’établissement. Il comporte 6 thèmes principaux : l’accueil, la communication et la valorisation des équipes, le retour des formations au sein de chaque service, la qualité de vie au travail, le rôle du pôle et la veille documentaire et la diffusion des techniques de management.
La CGT souhaite s’impliquer dans ce projet social avec les autres organisations syndicales, et souligne le problème de l’absence de collaboration du corps médical. Son objectif est bien sûr l’amélioration des conditions de travail du personnel.
Le directeur partage la crainte exprimée par les organisations syndicales sur l’incidence de la non implication du corps médical. Il reconnaît que celui-ci se sent plus concerné par la notion d’activité médicale, qui s’explique par l’engagement de l’établissement dans cette démarche.
Le projet social s’inscrit dans le projet d’établissement qui comprend également le projet médical, le projet de chaque pôle, le projet de soins, un volet management, et un projet de gestion en collaboration avec les HDN.
Le projet de gestion élaboré avec les HDN doit incorporer des filières, actuellement identifiées, et qui nécessitent la mise en place d’une équipe commune pour chacune d’elles.
Actuellement, le projet d’établissement est en phase de relecture et sera présenté aux différentes instances en avril 2015.
L’ARS souhaite une véritable coopération entre le CH Valence et les HDN notamment sur le projet médical (chirurgie cancérologique, réanimation et soins continus, imagerie, obstétrique et périnatalité, etc…). Valence sera l’établissement de référence vers lequel les patients seront adressés pour les pathologies les plus lourdes, et les HDN seront réservés pour les activités de proximité. Dans ce cadre-là, le directeur nous informe que le bloc opératoire de l’établissement est déjà ouvert aux chirurgiens urologiques des HDN, et bientôt aux cardiologues. Si les deux établissements ne collaborent pas, il y a un risque de fuite des patients vers le privé ou les CHU, ce que le directeur ne souhaite pas. D’autre part, il nous rappelle que les aides financières de l’ARS sont conditionnées à la présentation d’un projet de territoire entre Valence et Romans.
Les deux établissements ont intérêt à travailler ensemble, ce qui est une question de survie pour les HDN (8 millions d’euros de déficit ; suppression de 60 lits et de 80 à 90 postes) et une question d’avenir pour notre établissement.
Le Directeur nous explique que l’ARS demande à l’établissement de mettre en place un «mini CHU» sur Valence, ce qui devrait nous permettre d’obtenir la réalisation d’autres activités.
Concernant le projet social, Le Directeur est d’accord pour anticiper la mise en place de certaines décisions avant avril 2015.

Plan de formation 2015
Le plan de formation a été élaboré au cours de deux réunions préalables avec les organisations syndicales.
La DRH nous informe que l’enveloppe formation des sages-femmes passera sur l’enveloppe du personnel médical. Cependant, aujourd’hui elle est encore sur celle du personnel non médical.
Ce plan fait apparaître une baisse des départs en promotion professionnelle. .
La CGT souhaite, lors du prochain projet de formation, avoir l’ensemble des demandes de formations car seules les formations présélectionnées par les pôles sont discutées en groupe de travail, l’établissement d’une liste d’attente, le nombre d’agents ayant bénéficié d’une formation ; car elle constate des inégalités au sein de l’établissement.
La CGT s’étonne d’une formation au Laboratoire sur une machine  achetée cette année alors que la formation aurait dû être incluse dans la livraison de ce type de matériel.
La DRH répond que la formation sur cette machine n’était pas comprise dans le contrat.
La CGT s’est abstenue.

Point sur la suppression des primes AS partis en promotion professionnelle
La loi autorise à supprimer certaines primes aux AS partis en promotion professionnelle.
Mme PIOCH informe le CTE que le CHV appliquera cette disposition sans revenir en arrière.
La CGT fait part de sa crainte d’un problème de recrutement dans mois à venir du fait de la suppression de la prime Veil pour les IDE contractuels.
Le directeur répond qu’il en tirera les conséquences au moment venu.
Les organisations syndicales demandent la diffusion d’un articule dans le CHV pour expliquer cette disposition. Seule la CGT a été contre

Condition d’exécution budgétaire de fin d’exercice et projet de décision modificative 2014
Il s’agit des derniers ajustements qui n’ont pas d’incidence sur le montant du budget.
M. PISELLA nous rappelle le contexte budgétaire à savoir l’attribution de financement sous conditions d’un taux de marge brut tendant vers les 8 %, et des dépenses maîtrisées.
L’exécution de l’EPRD 2014 met en évidence à ce jour l’absence de marge sur le budget du personnel, des dépassements dus à des aléas, une maîtrise du poste médicaments non remboursés et du poste médical, et une prévision de résultat déficitaire.
Pour 2015, concernant les dépenses, le DAF nous informe d’un surcoût dû à une masse salariale devant progressée de 1 % avec revalorisation de certaines catégories. Un effort est donc à faire sur le volet Ressources Humaines. Il faut tenir compte d’une augmentation des charges patronales, et du coût des contrats d’assurance.
Concernant les recettes : celles-ci proviennent de la T2A, ( les tarifs vont sûrement baissés en 2015, et de tarifs journaliers que le gouvernement souhaite harmoniser par le bas, ce qui devrait entraîner une perte pour le CHV.
En conclusion, l’établissement, pour maîtriser ses dépenses, doit mettre en place des actions ciblées qui auront un impact sur le personnel (sécurité incendie, STIP, laboratoire, standard, secrétariats)  et certaines activités.
Le directeur souhaite travailler sur l’amélioration des recettes, cependant celles-ci sont dépendantes des tarifs qui baissent chaque année, sur la pertinence des actes et l’optimisation du codage.
Les organisations syndicales soulignent également qu’à un moment donné il ne sera plus possible d’augmenter notre activité.

Situation d’avancement du plan directeur : points d’étape des études, programmation et travaux des différentes phases
IRM 3 et Scanner 2 : 430 m2 de surface pour 2 millions d’euros avec mise en service en 2016.
Laboratoire d’Anapath. et logistique :
2 400 m2 de surface pour 5.9 millions d’euros avec mise en service en novembre 2016.
Extension groupe électrogène et réseau chauffage :
Plateau technique regroupant la réanimation-surveillance continue, le bloc gastroentérologie, le bloc obstétrical et l’extension de lits obstétriques :
4 910 m2 neufs + 2 980 m2 réhabilités ; 22.7 millions d’euros, à partir de mi 2015. Le CHV attend la décision de l’ARS.
Les autres opérations : Barre ouest qui sera réceptionnée en juin 2015 (21.7 millions d’euros – 10 863 m2), la mise en conformité de l’hélistation à compter de juillet/août 2015, La blanchisserie : ouverture prévue en octobre 2016 sur le site du Valmont (2 300 m2 pour 8.3 millions d’euros et 3.3 millions d’euros pour le Process) Le centre pénitentiaire avec l’unité sanitaire de niveau 1 : 1 million d’euro – 800 m2, ouverture en octobre 2015.
Le financement de cette unité est multiple : une subvention forfaitaire de 15 000 euros par chambre par la préfecture, et une aide de l’ARS, dont le montant n’est pas encore déterminé, dans le cadre de  la télémédecine entre Valence et le Valmont.

Situation de la Crèche : mesure proposée
Le Directeur rappelle que : la crèche n’a pas bénéficié de travaux depuis son ouverture en 1981 ;
la surface du site est importante mais l’exploitation est limitée ; la mise aux normes en termes de sécurité/incendie, d’hygiène alimentaire est obligatoire ; elle est utilisée pour l’établissement et le Valmont et qu’elle doit être relocalisée pendant les travaux de démolition de la Barre Est courant 2016 pendant 4 à 6 mois. Le taux d’occupation pourrait être plus optimisé.
Le directeur a demandé un audit à l’organisme «Les Chaperons Rouges» qui propose l’externalisation de celle-ci.
L’externalisation permettrait une économie annuelle de 100 mille euros par an, une mise aux normes sans investissement, une extension du nombre d’enfants accueillis, une demande d’agrément pour un accueil des enfants jusqu’à 6 ans (sur le temps extrascolaire), une organisation d’accueil occasionnel, une meilleure gestion de la liste d’attente. L’externalisation évitera également la fermeture temporaire de celle-ci pendant les travaux ;
Le Directeur souhaite une pérennité de la crèche et imposera une clause de reprise prioritaire par l’établissement du bail commercial.
La CGT est très déçue du choix de l’externalisation de la crèche.
Le Directeur reconnaît que dans cet établissement seuls les services de soins et plateau technique ont bénéficié de travaux d’amélioration depuis 33 ans ; les secteurs logistique et technique ont été oubliés. Il souhaite que la crèche, même externalisée, reste une crèche hospitalière. Il souhaite également une amélioration de l’accueil des enfants et la mise en place d’un accueil temporaire. Il existe des organismes spécifiques qui sont compétents dans la gestion de crèche.
Enfin, il rappelle le coût financier de la construction et de la mise aux normes de la crèche, que l’établissement ne peut pas actuellement prendre en charge.
Dans le cahier des charges, le directeur a indiqué que la crèche devra se situer à proximité de l’hôpital, avec facilité d’accès et garantie de pérennité.  
Les organisations syndicales demandent si l’établissement a la capacité d’accueillir les agents de la crèche qui désireront ne pas utiliser la procédure de disponibilité, pour rester sur l’établissement.
La CGT souligne que la crèche est actuellement en sous effectif, notamment il n’y a pas de cadre, une PUER fait fonction de cadre en plus de son activité.

Horaire en 10 heures pour les IDE de HDJ du département de médecine/neurologie
Les cadres nous informent que la modification des horaires des IDE de l’HDJ s’explique par une augmentation de l’activité d’endocrinologie/diabétologie avec l’arrivée d’un nouveau médecin, une augmentation de l’activité de neurologie et de néphrologie depuis le début de 2014.
Deux options étaient possibles : l’une avec les mêmes horaires et une augmentation du nombre de patients accueillis, entraînant des travaux qu’ils n’auraient pas été possible de transférer après déménagement dans le BM50 ; la 2e option était une augmentation de l’amplitude horaire et qui ne nécessitait pas de travaux.
les IDE ont choisi l’augmentation de l’amplitude horaire avec mise en place prévue le 5 janvier 2015,
Les cadres précisent que l’organisation médicale était un prérequis pour modifier l’organisation des IDE.
La CGT regrette l’absence de trame de planning pour discuter réellement de ce projet : aucune précision sur le nombre de jours travaillés en 10 h et en 7 h 30 par agent.
Les cadres précisent que chaque IDE fera 35 h par semaine et pas plus.
Vote : seule la  CGT s’est  abstenue

Point sur le report des CA 2013 – bilan CA 2014
La DRH nous informe que 27 agents ont reporté leur CA 2013 sur 2014, dont 7 posent problèmes, avec 3 agents du service de gastroentérologie.
5 809 CA 2014 sont encore à prendre, ce qui fait environ une moyenne de 2.5 jours par agent.
Les organisations syndicales rappellent que le CET est ouvert à la demande de l’agent et s’étonnent des réponses de certains cadres qui ne souhaitent pas que les agents ouvrent ou alimentent un CET.

Modification du règlement intérieur : modifications des dispositions en lien avec l’internat
Les modifications  que la direction souhaite apporter au règlement intérieur sur la mise à disposition de chambre aux internes  sont un système de caution, un état des lieux à l’entrée et à la sortie de la chambre, la durée du bail, le matériel mis à disposition, l’utilisation des parties collectives, l’entretien des locaux, en cas de vol
En cas de non respect de ces dispositions, les internes seront exclus de l’internat.
Vote : Abstention à l’unanimité en raison de l’absence de document préalable.

Points sur les projets ayant des impacts sur les Ressources Humaines du STIP, du Standard
Les organisations syndicales ont demandé à la direction le nombre de postes qui seront supprimés.
La direction rappelle que l’effectif a vocation à ne pas rester figé.
Concernant le STIP, ce service est depuis de nombreuses années en sureffectif. La réorganisation du STIP oblige à réajuster le nombre d’agents de ce secteur avec aujourd’hui la transformation de deux postes en agent de remplacement.
Les organisations syndicales répondent qu’en CTE il a toujours été dit que la réorganisation du STIP se faisait avec le maintien du même nombre d’agents.
Concernant le standard, les organisations syndicales s’étonnent du recrutement récent d’un agent alors qu’un poste doit être supprimé. La direction répond qu’il s’agit d’un recrutement pour combler l’absentéisme du service.


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